À travers l’Eurasie : Le voyage de nos rêves

Depuis l’enfance, Nordine, Hicham, Samir, Djamel et Nassire rêvaient d’épopées lointaines, de vastes paysages et de trains interminables. Ce rêve, ils allaient enfin le réaliser : un Paris-Séoul en traversant la Russie, la Mongolie et la Chine, à bord du Transsibérien, du Transmongolien et le long des nouvelles. routes de la soie..

Leur aventure débuta au point de passage de Narva en Estonie, entre l’Europe et la Russie, où le fleuve séparant les deux mondes symbolisait leur grande transition. Sous l’ombre du château d’Hermann et de la forteresse d’Ivangorod, ils franchirent la frontière avec un mélange d’excitation et d’appréhension. Un premier train les conduisit à Saint-Pétersbourg, où la majesté de la Neva et les splendeurs de l’Ermitage les envoûtèrent.

Après quelques jours à explorer les palais de la ville impériale, ils se dirigèrent vers Moscou, arpentant la Place Rouge et admirant les coupoles de Saint-Basile. Puis, ils montèrent à bord du Transsibérien en direction de Kazan, une ville à la croisée des cultures russes et tatares.

Leur voyage les mena ensuite à Irkoutsk, où ils firent une halte prolongée pour explorer les rives du lac Baïkal. Le silence et la pureté des eaux les fascinaient, et ils goûtèrent aux spécialités locales avant de reprendre la route vers la Mongolie.

Le Transmongolien les conduisit à Oulan-Bator, puis ils s’aventurèrent dans l’immensité du désert de Gobi, où ils passèrent quelques jours avec des nomades. Sous un ciel étoilé, entre dunes et formations rocheuses étranges, ils se sentirent plus libres que jamais.

Enfin, en Chine, Pékin les enivrait par sa grandeur et son histoire. Après une visite de la Cité Interdite et une excursion sur la Grande Muraille, ils prirent leur dernier train, franchissant les montagnes avant d’atteindre Séoul.

Quand ils posèrent le pied en Corée du Sud, épuisés mais émerveillés, ils comprirent que ce périple avait dépassé leur rêve d’enfants. Plus qu’un voyage, c’était une traversée du temps, des cultures et d’eux-mêmes.